Collage pont AV

Je procède de la même manière pour le pont AV en appliquant la résine, plaquant le pont à l'aide de palans et de tasseaux vissés dans la serre bauquière.

Une fois le collage réalisé, je peux araser les bords pour ajuster le pont à la coque et enlever la résine en trop.

Et voilà le résultat:

Gabarit et découpes des pièces de l'hiloire

En attendant de coller le pont AV, je découpe le gabarit qui me permettra de tracer les pièces de l'hiloire. Celui-ci fait le tour de l'ouverture du cockpit, et est constitué d'un empilage de pièces en CP.

Le gabarit

Deux des trois épaisseurs de CP formant l'hiloire

Démontage des tasseaux

La colle a pris, j'enlève les tasseaux qui maintenaient la pression pendant le collage entre la coque et le pont.

La colle a bien débordé, il ne devrait pas y avoir de bulles dans le collage. On voit ici le scotch de masquage qui évite d'avoir de la colle sur la coque...

 Un joint congé à l'intérieur du cockpit entre la cloison et le pont. (sur la photo:cloison à gauche, pont au dessus et bordé sur la droite)

Enduction et collage du pont AR

Le pont est prêt, je le démonte pour repasser un coup de rabot aux endroits nécessaires.

Un bon coup d'aspirateur dans le caisson AR, et c'est parti.

Enduction de l'intérieur du pont AR, puis collage à la résine chargée. La température est basse (~11°C), je bâche donc le kayak et installe un chauffage soufflant pour quelques heures de chauffe !

Pré assemblage du pont AV

Selon la même méthode, je prépare le pont avant. Ici la difficulté réside dans la courbure importante du pont au niveau du cockpit et dans la géométrie vers l'avant, ou le rayon de courbure évolue. Le tasseau support est du coupe beaucoup plus fort, avec plus de vis.

Fixation du barreau de cockpit

Pour fixer le barreau, j'ai opté pour un système de cheville inox emmanchée dans le barreau et dans la serre bauquière. Le trou extérieur sera bouché plus tard, et est beaucoup plus petit qu'une tête de vis.

La cheville sera chassée à 3 mm dans la coque.

Pré-assemblage du pont AR

Cette étape permet de préparer le collage final du pont arrière en le pinçant entre la coque et un tasseau temporaire qui permet de répartir la pression. Une fois le pont collé, le tasseau sera dévissé et les trou rebouchés au mastic.

Découpe du pont AR et ouverture du cockpit

Les gabarits m'ont permis de faire les ajustements du pont avec la coque et la cloison ar. Je découpe donc le pont dans le CP marine et le positionne sur la coque. Je trace ensuite à l'aide du plan l'ouverture du cockpit et découpe le pont.

Le pont sera collé et clouté le long de la serre-bauquière. Il est pour l'instant un peu plus large que la coque, il sera ajusté une fois collé. Pour s'assurer que les clous soient bien placé au milieu de la serre-bauquière, j'utilise un petit outil pour repérer la position des clous. 3 plaques de CP empilées, la première et la troisième étant décalées de 14 mm et celle du milieu en retrait pour y glisser le pont.

 En faisant coulisser l'outil le long de la coque, je trace sur le pont la ligne selon laquelle seront placés les clous.

Gabarits de pont

Pour préparer la découpe du pont, j'utilise une plaque de CP de basse qualité que je pose sur la coque dont le livet a été raboté. Cela me permet de tracer la forme du pont qui sera en deux parties avant et arrière.

pose du gabarit de pont AR

Pour l'arrière c'est assez facile, la courbure est relativement faible, pour l'avant c'est un peu plus délicat, surtout tout seul ! Mais avec quelques bouts et quelques cales, on peut admirer l'allure finale du kayak

Rabotage des serre-bauquières

La coque étant stratifiée, je rabote le livet de la coque pour préparer la pose du pont. Les serre-bauquières (tasseau collé à l'intérieur des panneaux latéraux, pour faire la jonction coque / pont) dépassent pour anticiper sur la courbure du pont. Voici le résultat:

Ponçage et strat de la deuxième coque

La première coque (à l'arrière plan) a été re-poncée et ré-enduite (glacée) de résine, je m'attaque maintenant à la deuxième coque.

Ponçage intégral au 80/120 puis 180

Puis je profite d'une fenêtre météo correcte pour stratifier la coque. L'expérience de la première facilite bien la tâche.

Drapage et strat extérieure de la coque

La coque est mastiquée puis poncée. Un bon coup d'aspirateur pour enlever tout ce qui traine et  je procède au drapage de la coque.

J'applique ensuite la résine au rouleau et à la spatule pour  bien répartir la résine, enlever toutes les bulles puis le surplus de résine.

Et hop voila la coque sous son aspect "presque" final

Resteront encore quelques couches de résine puis de vernis pour la finition...

Un petit point sur le chantier

Bilan actuel de la fabrication des kayaks:
- Temps effectif de travail environ 60 à 65 heures. Je n'ai pas pris en compte les temps de "réflexion" et les petites bidouilles...
- Budget : Environ 1200 €. Comprenant les matériaux, les outils et consommables (papier de verre, colle, serre-joints, gants, pinceaux...), l'équipement de navigation (gilets, pagaies...), l'accastillage (cales pieds, sièges, pontets...). Resteront à ajouter les peintures et vernis de finition et quelques pièces d'accastillage.

Préparation de la coque

La coque est retournée sur les tréteaux, pour la préparer pour la stratification.

Je bouche les trous de couture et les têtes de vis des cales pieds, et comble les intervalles au niveau des bouchains et de la quille. S'en suivra un cycle de ponçage 80/120/240 pour obtenir un état de surface idéal pour imprégnation de la résine et la stratification.

 On aperçoit dans le kayak du dessous le siège en position et les cales pieds.

Installation du siège et renforts de cales pieds

Pendant que la strat prend, j'ai pré positionné les cales pieds, taraudé les trous des rails en M6 et percé/chanfreiné la coque. Les rails seront fixés par 3 vis TF M6x20. Le chanfrein du trou permettant de noyer la tête dans l'épaisseur de la coque.
Je repasse un tissus au niveau du rail du cale pieds, pour raidir encore un peu la coque à cet endroit.
Le siège est fixé par 4 pontets vissés dans la serre bauquière. Le réglage par sangles permet de positionner les pontets sans trop de précision.

Deuxième

Pour la trat du deuxième cockpit, j'ai utilisé un rouleau à poils courts (le précédent a été fait avec un rouleau à poils longs). C'est beaucoup plus facile de répartir la résine de manière homogène et de bien "éponger" pour éviter les coulures et vagues.

Stratification du cockpit

Cette fois ci, tout l'intérieur du cockpit, (partie centrale) est stratifiée, car c'est la partie qui sera en contact avec l'eau, le sable, et le pagayeur...

Voilà le résultat...

Petits détails de la strat, un peu chargée en résine, pour que le tissu soit protégé de l'abrasion du sable ou des graviers que l'on pourra apporter avec nos chaussures...

Stratification des joints et enduction des coffres

Les joints sont pâteux, j'applique au rouleau de la résine sur toute les surfaces des coffres avant et arrière.
Les bandes de tissus sont stratifiées et débullées à la volée.
On aperçoit la couleur finale que prendra la coque une fois vernie !